Les médias et les principales ONG tirent des conclusions décevantes voire alarmistes du sommet sur le climat. Pourtant, des avis éclairés nous avaient mis en garde contre tout optimisme démesuré (voir
post 1).
Les dirigeants n'ont pas réussi à s'entendre et à obtenir des grands pollueurs l'engagement qu'ils pollueront moins. Quant aux Nations Unies, elles ont échoué à garantir un fonctionnement consensuel entre les États.
Les militants, eux, voient les choses différemment : pas d'accord vaut mieux qu'un mauvais accord. Et pendant que les gouvernants stérilisaient les débats, d'intenses discussions, rencontres et projets ont vu le jour. Un rapprochement a eu lieu entre les activistes les plus radicaux et les moins exigeants. Si la lutte contre le libéralisme avait été le moteur du mouvement altermondialiste, celle contre le réchauffement climatique - qui voit coïncider écologie et anticapitalisme - sera le levier des futures mobilisations.